Chapitre 2 :
À la découverte de soi-même
D’un stage décevant à la science politique
En 3ème (collège), j’ai fait un stage dans un cabinet d’architecte pour savoir si je voulais construire comme dans Minecraft.
J’aimais imaginer des bâtiments dans Minecraft, pourquoi est-ce que je n’aimerais pas ça dans la vraie vie ?
Mais le stage m’a considérablement déçu et j’ai donc abandonné cette voie.
Au lycée, je ne savais alors pas quoi faire. Ça m’a beaucoup angoissé. Mais j’avais envie de servir, de comprendre le monde et ses enjeux.
J’ai donc fait une licence de science politique, qui m’a beaucoup plu. Je l’ai obtenue avec une mention Bien (parcours Administration publique).

Du besoin de créativité au choix de la réorientation



Même si ma licence m’a beaucoup plu, je n’ai pas trouvé mon bonheur après. J’avais commencé un master MEEF 2nd degré SES (c’est pour devenir professeur de sciences économiques et sociales en lycée). Mais je ne m’y plaisais pas. Je n’ai fais qu’un semestre.
En fait j’avais toujours des envies créatives. Comme on peut le voir ci-contre, j’ai fait quelques dessins durant le collège.
Mais au lycée, mes envies se sont tournées vers l’écriture. J’ai écrit des poésies et quelques essais que j’ai gardé pour moi (pas tous, certains sont sur le compte Medium d’Epistos Kratos).
J’ai même participé à un concours de nouvelles durant ma 2ème année de licence. Même si c’est plutôt la vidéo qui m’a intéressé pendant cette période puisque j’ai créé Epistos Kratos durant ma licence de science politique (mais on y reviendra au chapitre 5).
Une réorientation était donc nécessaire. J’ai d’abord choisi de faire un service civique. Je l’ai fait dans le numérique. Mes plus importantes missions étaient d’aider les usagers lors d’entretiens individuels pour leurs problèmes avec le numérique et Internet, mais aussi de faire des affiches et visuels sur Canva.
Ça a duré 6 mois. Et pendant ce temps, j’ai fait de l’introspection et je me suis finalement porté candidat à une vingtaine de formations dans la création numérique pour me professionnaliser. J’avais réussi à me retrouver, à retrouver mes aspirations initiales nées dès l’enfance.
Pour ces candidatures, j’ai fait un carnet visuel. Vous pouvez le consulter ci-dessous. Il reprend mes projets personnels jusqu’à cette réorientation (y compris la nouvelle écrite pour le concours dont on a parlé).
Finalement, j’ai été pris et ai choisi d’aller en BUT MMI (Métiers du Multimédia et de l’Internet) à Dijon.
Ce qui a marqué le début de ma professionnalisation en création numérique.